Réduire les îlots de chaleur
On le sait, dans les centres villes la chaleur ne cesse d’accroître, la faute au réchauffement climatique, aux échappements de C02 mais aussi à la disparition des végétaux et des étendues d’eau. Les coins d’ombre se font de plus en plus rares et les riverains subissent la chaleur.
Revégétaliser les centre villes permet de lutter contre ces îlots de chaleur. Les espaces verts urbains favorisent le développement durable des villes. Ils assurent une régulation naturelle des températures. Ils purifient l’air, l’eau et les sols, et assurent une évacuation et un filtrage naturel des eaux pluviales.
A cause de l’urbanisation grandissante, un microclimat surplombe les grandes agglomérations. Ce phénomène, appelé îlot de chaleur urbain, se traduit par des hausses de température en ville, particulièrement la nuit. Cette hausse des températures engendre donc une baisse de bien-être des habitants qui compensent en utilisant plus de climatisation. Ces températures élevées peuvent également avoir un impact négatif sur la santé des habitants (hausse de la pollution, déshydratation, fatigue…).
Les espaces verts atténuent les impacts des îlots de chaleur en ville de 3 manières :
· Là où il y a des espaces verts, il n’y a pas ou peu de bitume, or le bitume favorise l’augmentation de la température.
· Les feuillages produisent des zones ombragées sur les sols, permettant de maintenir la fraîcheur.
· Grâce à l’évapotranspiration, les espaces verts refroidissent l’air ambiant, les plantes transforment l’eau liquide en vapeur d’eau récupérant l’énergie solaire.
Les étendues d’eau participent également à la régulation thermique des villes. Même si l’effet reste très localisé, la Seine rafraîchit par exemple jusqu’à 30 mètres au-delà de ses rives.
Agir pour réduire la pollution
Les végétaux dans leur ensemble, mais particulièrement les arbres permettent de réduire la pollution atmosphérique en piégeant les particules fines, en retenant le CO2, en séquestrant les métaux lourds et en atténuant la concentration d’ozone.
Un arbre en bonne santé peut retenir 7 000 particules atmosphériques par litre d’air. La concentration de particules dans l’air peut être plus de 3 fois inférieure dans les rues arborées que dans les rues démunies d’arbres.
Certaines plantes ont la capacité d’absorber les métaux lourds, elles constituent donc de puissants dépolluants de l’air, des sols et des eaux. La phytoremédiation est de plus en plus utilisée pour réhabiliter des friches industrielles aux sols pollués.
Lutter contre les inondations
Les espaces verts permettent de réduire le risque d’inondation, d’érosion des sols et la diffusion des polluants.
L’urbanisation, entraînant l’imperméabilisation des sols, oblige les communes à déployer un réseau artificiel d’évacuation et d’assainissement des eaux pluviales. Les sols végétalisés a contrario sont perméables, ils réduisent ainsi le risque d’inondation et assurent l’alimentation des nappes phréatiques en eaux propres.
En limitant le ruissellement des eaux à la surface du sol, les espaces verts atténuent également l’effet d’érosion en favorisant une infiltration plus rapide des eaux de pluie.
Réduire la consommation énergétique
La végétation est aussi un moyen de réduire la consommation énergétique. Les espaces verts aident à limiter l’utilisation des climatiseurs en réduisant les îlots de chaleur. Les infrastructures vertes, comme les toitures végétalisées, permettent une régulation thermique plus importante.